La réalisation d’un faux plafond acoustique peut permettre de limiter les impacts de chocs qui génèrent souvent des nuisances sonores sur les sols durs comme les carrelages ou les planchers. Le faux plafond acoustique, dans un immeuble, permet donc de se protéger de ces nuisances qui incommodent. Vous permet ainsi de mieux vous isoler des impacts commis par votre voisinage au-dessus.
Le faux plafond acoustique est une ossature désolidarisée du bâti, il isole et assure aussi du confort phonique, comment le réaliser ?
Suivez le guide !
L’installation de l’ossature
Pour l’ossature du faux plafond, vous pouvez opter pour un faux plafond suspendu ou un faux plafond autoportant.
Faux-plafond suspendu
Il convient de créer l’ossature du plafond qui ressemblera ainsi à un faux plafond suspendu. Pour ce faire, il faut donc en premier lieu installer les suspentes anti-vibratiles qui seront adaptées à la nature du plafond existant. Ces suspentes se fixent à l’aide de tige filetée et de chevilles à expansion pour ce qui est béton, par demi-collier pour des solives apparentes, à l’aide de griffes pour des poutrelles et/ou hourdis…
La hauteur de pose de l’ossature doit être tracée sur tous les murs avant de fixer une cornière de rive sur tout le tracé. Il faut ensuite marquer au-dessus de la cornière à intervalles réguliers de 50 ou 60 cm les emplacements des fourrures. Dans ces fourrures il faudra après, tout les 100 ou 120 cm, placer les appuis, et aussi percer des chevilles aux points de croisement.
Faux-plafond autoportant
L’ossature autoportante est plus simple à réaliser que celle du plafond suspendu. En effet, pour ce cas, il n’y a pas de suspentes anti-vibratiles à poser. Pour ce faux plafond autoportant il s’agit ici d’un réseau de montants qui seront disposés en parallèle les uns par rapport aux autres et qui seront assemblés à leurs extrémités sur des profilés muraux en forme de U. Pour les vibrations, c’est un bandeau anti-vibratile qui viendra se placer entre les profilés et les murs. C’est selon la charge à supporter, soit la superficie du plafond existant, que les sections des emplacements des montants seront donc déterminées.
L’isolation d’un faux-plafond acoustique
L’isolant, selon votre choix car plusieurs matériaux restent disponibles sera placé entre les fourrures. Pour une isolation thermo-acoustique vous pouvez opter pour une laine minérale qui se décline en panneau de 100 mm d’épaisseur. Cette isolation thermo-acoustique permet de réduire les bruits du dessus d’environ 16 à 21 dB. Des laines minérales sont disponibles de plus faible épaisseur avec une bonne absorption acoustique pour réaliser une bonne isolation phonique.
La laine pare-vapeur, quant à elle, doit être envisagée si votre isolation sépare une pièce chauffée avec un espace qui ne l’est pas.
Pour la fixation du faux plafond, il n’est pas nécessairement utile d’attendre la pose de l’isolant, vous pouvez déjà poser des plaques de celui-ci. Les dalles acoustiques sont également très performantes pour réduire le bruit. La plupart des dalles nécessitent la pose d’un joint, d’autres qui disposent d’un système de clips prévoient déjà cela.
Conclusion
La pose d’un faux plafond n’est pas trop complexe, il suffit d’un peu d’organisation, de patience et d’attention dans les mesures pour être à bon niveau. Par contre, cette pose assure ensuite, une meilleure isolation et surtout un confort phonique plus agréable. Fini les désagréments qui bien souvent dérangent les personnes dans les immeubles.